dimanche 5 janvier 2014

2014, ON Y EST ! ACTION !

Pour une nouvelle année solidaire, pour retrouver l'espoir, pour se rassembler, un film et des documentaires, à visionner, gratuitement. ça se passe en Grèce, et c'est déjà le changement, et c'est nous, tout de suite, qui pouvons en faire autant !

Avec ci-dessous le message du réalisateur Yannis Youlountas :

Salut à tou-te-s qui avez survécu à 2013 !

1984-2014 : voilà 30 ans que la mère Thatcher nous a balancé son TINA (there is no alternative !) dans la poire, en instaurant la résignation qui colle à leur canapé nos amis fatalistes. Aujourd'hui, Thatcher s'appelle Merkel, mais le piège est le même : on veut nous faire croire qu'on n'aurait pas d'autre choix que la mondialisation marchande, autoritaire et antisociale ou le repli nationaliste dans l'odeur du sang. Bleu ou bleu marine, la peste ou le choléra, l'abattoir ou les loups, l'esclavage dans les deux cas.

NE VIVONS PLUS COMME DES ESCLAVES n'est pas qu'une devise qui commence à traverser l'Europe (grâce à vous). Ce sont aussi des actes concrets, réjouissants, posés en exemple, montrant et prouvant que d'autres voies sont possibles et désirables. Ce slogan, cette idée, puis maintenant ce film, sont désormais disponibles en espagnol. A vous de diffuser de l'autre côté des Pyrénées ou de l'Atlantique, si vous avez des connaissances là-bas : mémé, pépé, tontons, tatas, cousins, amis, camarades, compagnons, même un chat s'il est gouttière ou noir, au Mexique, en Espagne, en Argentine ou ailleurs... C'est gratuit une fois de plus (merci à Lili Sanchez, Frédéric Carlier et le collectif x-pressed). Voici le lien vers la version espagnole YA NO VIVAMOS MAS COMO ESCLAVOS :
Rappel de la version anglaise LET'S NOT LIVE LIKE SLAVES, tant qu'à diffuser loin :

De notre côté, avec Maud, nous venons de rentrer de Belgique et d'Algérie où le film a été chaleureusement accueilli. Le Festival international du cinéma d'Alger l'a récompensé ("Film Résistant"), ce 26 décembre, en envoyant un MESSAGE DE SOUTIEN D'ALGÉRIE À LA RÉSISTANCE GRECQUE qui a aussitôt été largement relayé là-bas par tous les participants du film très émus :
Ce n'est donc PLUS SEULEMENT UNE HISTOIRE EUROPÉENNE. L'utopie en marche fait son petit bonhomme de chemin. Même là où on ne l'attendait pas ! Parmi d'autres, le quotidien Algérie News titre : "A comme Athènes, A comme Anar !" et fait une pleine page sur les luttes et les alternatives proposées par les utopistes grecs :
D'autres projections ont commencé sur tous les continents... à suivre...

Pendant ce temps, en France, les débats se multiplient autour du film en ce début d'année 2014. Si vous voulez voir le film avec nous et en discuter, venez nous retrouver — et faites passer le mot — aux PROCHAINES PROJECTIONS-DÉBATS pour entrer dans l'image (projections en haute définition, son mixé en auditorium), vivre les situations, apprécier les musiques, assister ou participer aux débats, savourer l'ambiance et le plaisir d'être ensemble :
06/01 TOULOUSE (31)
08/01 LYON (69)
12/01 ATHÈNES
15/01 THESSALONIQUE
20/01 PORT-DE-BOUC (13)
21/01 FRONTIGNAN (34)
22/01 MARSEILLE (13)
23/01 AIX-EN-PROVENCE (13)
24/01 GAILLAC (81)
28/01 CASTELNAUDARY (11)
29/01 LABRUGUIERE (81)
30/01 MONTPELLIER
31/01 BÉZIERS (34)
05/02 BARBEZIEUX (16)
06/02 CARCASSONNE (11)
07/02 ST-OUEN-L'AUMÔNE (95)
08/02 PARIS
09/02 (à 11h) PARIS
09/02 (à 18h) VIERZON (18)
10/02 MONSEMPRON (47)
11/02 MARTIGUES (13)
12/02 FORCALQUIER (04)
13/02 MARSEILLE (13)
17/02 COLMAR (68)
18/02 LURE (70)
19/02 MONTBÉLIARD (25)
20/02 BELFORT (90)
21/02 LAUTREC (81)
24/02 ARGELÈS-GAZOST (65)
25/02 TARBES (65)
27/02 AVIGNON (84)
28/02 ST-MARTIN/VERCORS (26)
01/03 CHAZELLES-SUR-LYON (42)
03/03 PARIS
04/03 LILLE (59)
05/03 VILLENEUVE-D'ASQ (59)...
Contact programmation et diffusion du film :
maud@nevivonspluscommedesesclaves.net
A signaler que pour ce lundi, Utopia Toulouse conseille de passer réserver les places ce dimanche pour être sûr d'avoir de la place lundi soir (ou venir un peu en avance lundi).

VOICI LA VIDÉO D'UN DÉBAT, juste après une projection de Ne vivons plus comme des esclaves, le 24 novembre dernier en clôture du Festival Images mouvementées, au cinéma La Clef à Paris. Un débat que j'ai animé AVEC THOMAS COUTROT (co-président d'Attac France et membre des économistes atterrés). Pas un débat hypocrite et convenu. On n'a pas hésité à exprimer fraternellement nos nuances (nature de la crise, rôle de l'État, diagnostic du néofascisme), comme nos convergences :
Pour chercher directement ce qui vous intéresse, voici un SOMMAIRE DES SUJETS ABORDÉS (illustrés par des extraits du film), avec l'intervenant entre parenthèse (merci Maud, Eric et Eve-Marie) :
1 min : Impact du film en Grèce (YY)
3 min : L'esclavage moderne (TC)
7 min : Vitalité des alternatives (TC)
8 min : Comment aider la résistance grecque ? (YY)
12 min : Bouleversements dans les médias (YY)
16 min : Anarchisme et marxisme (TC)
17 min : Démontage du mot crise (YY)
23 min : Marinaleda et Exarcheia (YY)
29 min : Ingérence politique ancienne (YY)
31 min : Comment l'un des lieux du film a été détruit (YY)
34 min : Les dessous de l'assassinat de Pavlos Fyssas (YY)
37 min : Violence et non-violence (YY)
39 min : Comment résister au fascisme ? (TC et YY)
45 min : Liberté de vivre autrement (YY)
47 min : L'exemple Islandais (TC)
50 min : Décroissance et État (YY)
52 min : L'esclavage par la surconsommation (YY)
55 min : Faire vivre ce film et le prolonger par des débats partout (TC)

Pour aller plus loin sur l'un des points abordés, je vous propose un papier que j'ai écrit pour Les Z'indigné(e)s : CE QUE CACHE LE MOT CRISE, repris par Basta Mag en ligne :
et un SINÉ MENSUEL bien piquant dans les kiosques :

À l'inverse, en retenant votre respiration, vous pouvez piquez une tête dans Le Figaro pour vérifier ce que vous saviez déjà. Voici la perle du mois : un article nauséeux (suivi du vomi des commentaires) qui s'indigne de l'IRRUPTION D'INFORTUNÉS DANS UN SUPERMARCHÉ à la veille du réveillon ! Une vraie caricature !
C'est pour ça que les "vœux de bonne année", franchement...

LES ÉCHANGES GRATUITS CONTINUENT DE DÉRANGER dans notre société où tout, ou presque, doit passer par l'argent : exemple du woofing poursuivi pour travail dissimulé !

Avec Maud (auteure des photos), nous serons dans quelques jours à Athènes pour remettre les premiers bénéfices de notre livre Exarcheia la noire, au cœur de la Grèce qui résiste au DISPENSAIRE SOCIAL ET SANITAIRE AUTOGÉRÉ DU QUARTIER D'EXARCHEIA, ainsi qu'une rallonge du Forum Social Tarnais et quelques soutiens (nous vous ramènerons un petit reportage photo et vidéo sur ce dispensaire, notamment pour remercier celles et ceux qui nous ont aidé ou nous aideront, ne serait-ce qu'en achetant le livre). Nous retrouverons également le comité de soutien de l'USINE AUTOGÉRÉE BIO-ME pour essayer de développer la diffusion de leurs nouveaux produits ménagers écologiques et favoriser les échanges de savoirs sur le passage en coopérative d'anciennes entreprises tombées en faillite, comme c'est souvent le cas en ce moment en Europe du Sud. Si vous désirez en savoir plus ou vous procurer directement le livre et/ou le DVD du film et/ou l'affiche du film, en soutien du dispensaire et d'autres actions à Exarcheia :
Par contre, nous vous déconseillons très fortement de lire ça :

DES PROJETS DE CENTRE SOCIAUX AUTOGÉRÉS SE MULTIPLIENT EN FRANCE. Exemple ces jours-ci à Lyon :
Pour le soutenir : csa-lyon@riseup.net

Certains d'entre vous aimeraient INVITER DES MUSICIENS parmi ceux qui ont chanté la bande originale du film Ne vivons plus comme des esclaves. Voici leur coordonnées. C'est sympa de penser à eux, pour des concerts, festivals, fêtes, projections-débats... et vous ne serez pas déçus !
muriel.pelca@wanadoo.fr pour joindre le groupe de rébétiko franco-grec TA LIMANIA XENA (basé à Toulouse) qui chante :
Pour se dire au revoir, en musique comme d'hab', je vous propose un dernier hommage à PAVLOS FYSSAS (alias Killah P), assassiné par des néo-nazis le 18 septembre au Pirée, à l'âge de 34 ans. Tout d'abord, un court portrait (désolé, c'est en grec, mais c'est chouette quand même) :
Une chanson en studio puis en live (image et son pourris, mais pour le plaisir de le voir en train de s'éclater avec ses potes) :
Mes infos en français sur Pavlos et, surtout, quelques mots du contexte en Grèce, extrait d'un entretien avec le journaliste britannique indépendant PATRICK CHALMERS :
Et, pour finir, sa chanson prémonitoire : Siga mi klapso, siga mi fovitho (je ne vais pas pleurer, je ne vais pas avoir peur) :

Bon, je la remets en veilleuse ! À la prochaine et BANZAÏ !

Yannis

mercredi 27 novembre 2013

APPEL A UNE REVOLUTION FISCALE - MANIFESTATION 1er DECEMBRE

 APPEL PUBLIE SUR REPORTERRE LE 25 NOVEMBRE /
Ils sont politologue, philosophe, militants politiques ou chercheur en sciences politiques, et se définissent comme écosocialistes. Critiquant un gouvernement qui a "renoncé à toute politique d’ampleur en matière d’écologie", ils appellent à une "révolution fiscale pour l’écosocialisme."

Parce que la crise écologique est le résultat d’un système de production destructeur et que la justice sociale est en péril dans notre pays, nous appelons à mettre en place une véritable révolution fiscale propre à engager la France dans une nouvelle ère qui, pour nous, doit être celle de l’écosocialisme.

Aujourd’hui, l’accumulation de richesses sans fin d’une poignée de privilégiés et leur mode de vie dévastateur pour la biosphère mettent plus que jamais en lumière l’insoutenabilité sociale et écologique du système de production capitaliste. Car ce sont bien les plus riches qui détruisent la planète : d’après un rapport de l’Insee en 2010, les 20 % des ménages les plus aisés émettent 2,7 fois plus d’émissions que les 20 % des ménages les plus démunis !

Aussi la crise écologique ne se résoudra-t-elle pas en faisant la guerre aux pauvres, comme le fait l’actuel gouvernement qui a renoncé à toute politique d’ampleur en matière d’écologie et dont les propositions fiscales en la matière est aberrante :
- en l’absence d’alternative, la taxe carbone ou "contribution climat-énergie" aura pour seule conséquence le renchérissement des dépenses contraintes pour les foyers les plus modestes ;
- l’écotaxe revient à taxer des 44 tonnes que le gouvernement a lui-même mis sur la route par un arrêté il y a moins d’un an, et ne concerne pas les transports longs par autoroutes, en l’absence de plan de report modal elle n’enrichira qu’Ecomouv sans régler la question de l’emploi ni de l’agriculture productiviste !-
- le financement du crédit d’impôt compétitivité-emploi sans aucune exigence écologique et sociale est un non-sens qui sera pris en charge par les citoyens via la hausse de la TVA et créera un nouveau transfert de richesses des foyers les plus modestes vers les grandes entreprises au nom de la « compétitivité » ;
- la poursuive et l’approfondissement du marché carbone européen ne sert qu’une spéculation bénéficiant en grande partie aux plus grands pollueurs européens (au premier rang desquels le sidérurgiste Arcelor Mittal…).
A cette politique de marchandisation des biens communs et de faiblesse face aux grands pollueurs et prédateurs de notre planète nous opposons la nécessité d’une révolution tant écologique que sociale, basée sur un nouveau système fiscal.

Nous demandons donc au gouvernement Ayrault :
- la mise en place d’un salaire maximum conditionné par un rapport de 1 à 20 dans chaque entreprise entre le salaire le plus bas et le salaire le plus haut ;
- la création de quatorze tranches pour un impôt sur le revenu réellement progressif ;
- la mise en place de mesures de protection solidaires, écologiques et sociales qui permettront de relocaliser les productions au Nord comme au Sud ;
- la fin des mécanismes de régulation par le marché qui, au lieu de résoudre la crise écologique et de répartir de manière efficiente les ressources primaires amplifient l’accumulation de ces ressources et encouragent les comportements les plus destructeurs pour l’environnement ;
- la suppression des niches fiscales anti-écologiques ;
- la création de nouveaux impôts sur le capital et les transactions financières, qui permettront de financer des mesures de transition énergétique, de mise en place du frêt ferroviaire et fluvial, de développement d’un agriculture paysanne…
- la mise en place d’une véritable tarification progressive de l’eau et de l’énergie, la gratuité des premiers m3 et kilowatts-heure, afin de garantir un accès universel à ces ressources pour tous, tout en décourageant les surconsommations et le gaspillage

Nous soutenons que c’est ainsi, en redonnant à notre pays un cap clair, ambitieux et novateur, que nous sortirons de ces épreuves par le haut et que nous nous donnerons les moyens d’envisager l’avenir avec enthousiasme et sérénité. Voilà pourquoi nous marcherons sur Bercy à l’appel du Front de gauche le 1er décembre, pour la révolution fiscale et pour l’écosocialisme.



mardi 19 novembre 2013

MUNICIPALES MARS 2014, PREMIERE ASSEMBLEE CITOYENNE

Elles seront au nombre de 7 ou 8, réparties dans les quartiers. Chacun peut amener ses remarques, envies, critiques, propositions. Nous en discuterons ensemble, dans le cadre de l'élaboration de notre programme. 

Trois groupes travaillent déjà à son élaboration à partir des thèmes suivants : démocratie, services publics, économie, urbanisme et environnement...

Un représentant de chaque groupe ainsi que les deux têtes de liste seront présents pour animer cette soirée.


lundi 18 novembre 2013

MANIFESTATION INTERSYNDICALE POUR L'EMPLOI SAMEDI 23 NOVEMBRE MORLAIX

Après la double manifestation du 2 novembre dernier où les "Bonnets Rouges" étaient sur Quimper, tandis que les syndicats avaient appelé à manifester à Carhaix, une nouvelle manifestation axée sur l'emploi est organisée par les syndicats samedi prochain. Elle aura lieu à 15 heures à Morlaix.

En tant que membres de la FASE, du Front de Gauche, ainsi que de la composante "Ensemble" en cours d'élaboration (rassemblera la plupart des partis hors PC et PG déjà présents dans le Front de Gauche, sera aussi une des portes d'accès au Front de gauche pour des militants non organisés), nous soutenons pleinement cette démarche hors patrons, hors de leur récupération de la colère justifiée des salariés pour faire tomber l'écotaxe, pour récupérer autant de subventions que possible, etc...

Ci-dessous les deux textes : communiqué du Front de Gauche 29 et appel de la CGT.

Puis un texte récapitulatif des évènements précédents afin de mieux nous situer, car si on doit soutenir les salarié(e)s et leurs revendications légitimes, on ne peut pas, je l'ai déjà dit, soutenir ceux qui les oppriment habituellement, et qui ont imposé un modèle agricole breton productiviste qui nous emmène, et cette fois-ci on y est, droit au mur. 

Pour l'anecdote, ceux qui ont largement soutenu ce modèle, voire l'ont rendu incontournable par des pressions permanentes sur les prix, à savoir la grande distribution, ont osé manifester leur soutien au rassemblement du 2 novembre sans aucun scrupule....



Communiqué de presse du Front de Gauche 29 :

Samedi 23, manifestons pour l'emploi à Morlaix.

Le Front de Gauche 29 appelle la population finistérienne, les salariés, retraités, chômeurs et sans emplois, la jeunesse, les petits artisans et commerçants, petits exploitants agricoles à se mobiliser et à participer à la manifestation pour l'emploi organisée par les syndicats de salariés le samedi 23 Novembre 2013 à 15h à Morlaix.

 Le Front de Gauche se réjouit de cette initiative syndicale permettant de clarifier le fait que le grand patronat, la FNSEA, les chambres de commerce et d'industrie, même teintés d'identité régionale, ne peuvent défendre les intérêts des salariés. Avec l'ensemble des salariés victimes des plans sociaux, il réclame la mise en place immédiate d'un moratoire sur tous les licenciements annoncés dans l'agroalimentaire.


Face à la crise économique et politique provoquée par le patronat et la finance, la droite et son extrême, mais aussi, faut-il le rappeler, par la politique d'austérité antisociale du gouvernement de François Hollande, le FdG continuera pour sa part de proposer en Bretagne comme partout en France, la construction d'un véritable projet alternatif, social, humain, solidaire et écologiste.

vendredi 11 octobre 2013

Octobre : la campagne pour les municipales se structure, les luttes continuent

Ce samedi 12 octobre 2013, pour la seconde fois dans l'année, des citoyens du monde entier vont prendre la rue pour marcher contre Monsanto, la multinationale de l'agrobusiness, des organismes génétiquement modifiés et de leurs pesticides associés. Déjà le 25 mai dernier, dans 52 pays, plus de 2 millions de personnes manifestaient leur volonté d'une agriculture plus saine, respectueuse des paysans et garantissant la santé des consommateurs. Nous, citoyens, nous mobilisons pour mettre la pression sur les gouvernements afin de réclamer la fin des monopoles sur nos aliments, pour refuser les OGM, mais plus encore pour apporter notre soutien aux porteurs d'alternatives, à la fois solidaires, responsables et écologiques. Alors que partout dans ce monde, l'indignation fait trembler les gouvernements, nous devons aussi nous mobiliser pour démontrer que les peuples refusent désormais le diktat de quelques multinationales qui marchandisent nos vies et la nature. 

 Ce samedi 12 octobre, le collectif citoyen les Engraineurs invite tous ceux qui souhaitent entrer dans cet esprit de résistance mondiale 

Mardi 15 octobre : CONTRE LA REFORME DES RETRAITES, COMMUNIQUE FRONT DE GAUCHE BREST


L'HUMAIN D'ABORD


Le Front de Gauche soutient l'appel à manifester, des syndicats CGT, FO, FSU et Solidaires, mardi 15 octobre, contre la réforme des retraites en cours qui contribue, comme les précédentes, au recul de nos acquis sociaux, et à la poursuite des inégalités flagrantes entre les hommes et les femmes. Le déséquilibre de la répartition de la valeur ajoutée - au profit du capital - n'est pas remis en cause. Les gains de productivité sont ignorés. Aucun geste significatif pour les salaires, ce qui aurait permis de rehausser le montant des cotisations versées. Enfin et surtout, la pénibilité ne se contente pas de mesurettes. Les nombreuses personnes qui finissent leur carrière en invalidité apprécieront. Nous dénonçons fortement l'injustice d'une logique d'austérité voulue par l'Europe et consentie par ce gouvernement. 


Travaux de mise en place d'une liste autonome, écologique, citoyenne et sociale, pour ouvrir un espoir à gauche à Brest : 

Après une présentation détaillée des premiers ateliers programmatiques, jeudi dernier, une conférence de Paul Ariès sera proposée vendredi 17 octobre à 18h30 à la Maison des Syndicats. Elle sera suivie d'un débat afin de discuter d'alternatives concrètes.

vendredi 27 septembre 2013

L'UNIVERSITE EUROPEENNE DE LA PAIX - RENCONTRE AUTOUR DU PEUPLE SYRIEN

Beaucoup s'interrogent sur la Syrie : non à la guerre,certes, mais que faire pour aider le peuple syrien ?...

Nous vous proposons de nous retrouver en cette rentrée, pour en débattre sans a-priori 

                         vendredi 4 octobre de 17h à 18h30
                       aux locaux associatifs de la cavale Blanche à Brest

(rue Hegel, près du patro)

Ce sera aussi l'occasion de voir comment mieux travailler ensemble pour l'année qui vient.

à l'issue du débat nous prendrons ensemble le 

                             verre de l'amitié à partir de 18h30

On peut bien sûr participer à l'un des temps sans participer à l'autre, prendre le débat en cours de route...

Si vous connaissez des amis susceptibles d'être intéressés, n'hésitez pas à leur transmettre l'invitation ou à nous communique leurs coordonnées.

lundi 9 septembre 2013

INVITATION PROCHAINES REUNION ELABORATION PROGRAMME MUNICIPALES 2014 BREST

  • réunion de travail par ateliers : lundi 9 septembre à 20 heures, espace associatif de Pen ar Créach, ouvert à tout citoyen(ne), militant social adhérant à nos valeurs (charte lisible sur la page municipales) ;

  • réunion plénière de restitution des travaux : mercredi 18 septembre, même horaire, même lieu. Toute personne intéressée par notre démarche et nos valeurs bienvenue.


Quel enjeu, en 2014, pour les municipales de mars et, au-delà, pour les européennes de juin ?

Contre la résignation, l’urgence d’une alternative à gauche

Par Clémentine Autain (FASE), Pierre Gayral (Les Alternatifs) et Ingrid Hayes (Gauche Anticapitaliste),
membres de la coordination du Front de Gauche.

Nous partageons bien des aspects de la tribune de Pascal Savoldelli, responsable des élections au PCF, parue dans l’Humanité du 8 juillet. Oui, les élections municipales constituent un premier test politique pour l’équipe au pouvoir. Elles sont structurantes dans la vie politique française à l’échelle de millions de citoyennes et citoyens.

Oui, le danger est réel d’une extrême droite revigorée par la mobilisation contre le mariage pour tou-te-s et nourrie par la politique menée par le gouvernement Hollande-Ayrault. Ce dernier piétine jour après jour les repères qui fondent traditionnellement l’identité de gauche, du pacte européen (TSCG) à l’accord sur l’emploi (ANI) en passant par le budget d’austérité, les cadeaux au patronat, le refus de l’amnistie et maintenant la « réforme » des retraites, sans parler de sa pusillanimité face aux affaires, de l’abandon du droit de vote des étrangers.

Le discrédit du pouvoir socialiste s’affirme et se confirme élection partielle après élection partielle. Au nom de cet échec, des voix de premier plan au PS s’élèvent pour plaider l’union de la gauche au premier tour pour garantir l’accès au second, comme si le rejet populaire de leur politique austéritaire n’était pas le problème numéro un et comme si, par le passé, les victoires s’étaient produites à la faveur d’un rassemblement des différentes composantes de gauche au premier tour. Soyons sérieux.

Alors que le Front national et la droite ont fait des élections municipales un enjeu national, le Front de gauche doit viser à changer la donne à gauche, dans l’indépendance vis-à-vis du gouvernement, à faire prévaloir la rupture avec le social-libéralisme. Ces politiques menées depuis plus de trente ans ont accentué l’exclusion, la précarité et les inégalités dans nos villes au moment même où les collectivités locales se voient imposer des charges accrues sans moyens financiers. L’acte III de la décentralisation qui se prépare pourrait aggraver les baisses de dotations avec un impact désastreux sur les plus fragiles et sur les politiques locales. Nous devons marquer notre refus de ces choix et ouvrir un espoir à gauche.

Les prochaines échéances électorales ne seront pas seulement un revers comme la social-démocratie au pouvoir en a traditionnellement connu : les crises que nous traversons et les politiques d’austérité modifient les paramètres de la situation. Leurs effets joueront lors des municipales, que l’on considère l’impact national qu’elles auront inévitablement ou les coordonnées locales.

Dans ce contexte, il y a une urgence et une nécessité : nous devons apparaître clairement comme les défenseurs d’un cap radicalement différent de celui du gouvernement pour constituer un bloc social et politique large, à vocation majoritaire, contre l’austérité, en faveur de la transformation sociale et écologique.

Comment le faire en alliance avec le PS dès le premier tour ? La politique menée par le gouvernement crée des contradictions au sein même des partis qui le composent. Il faut faciliter les alliances avec les équipes militantes, voire les sections locales du PS ou d’EELV lorsqu’elles s’opposent à l’orientation nationale ou quand elles acceptent nos bases politiques si nous sommes chefs de file.

Mais l’on sait bien que ce ne sera pas le cas général, et notamment pas dans les grandes villes. Les situations seront variées, c’est l’évidence, mais nous avons besoin d’une cohérence d’ensemble pour rendre visible l’orientation dont nous sommes porteurs.

D’ailleurs, comment déconnecter les élections municipales des élections européennes, où le Front de gauche aura un profil indépendant, alors qu’elles ne sont séparées que de quelques semaines, constituant une même séquence électorale ? Nous avons besoin de listes en phase avec nos convictions, qui nous rassemblent dans notre diversité tout en étant porteuses d’un profond renouvellement. Les municipales sont l’occasion de nouer des liens en profondeur sur tout le territoire avec de nouvelles forces et individus, de travailler concrètement l’élargissement et le rafraîchissement de notre cadre d’action.

L’enjeu des élections municipales est donc de construire, loin des logiques d’accompagnement de l’ordre existant, des majorités au service des habitants, capables de redonner confiance au plus grand nombre.

Les municipalités aujourd’hui dirigées par le Front de gauche représentent un acquis collectif précieux. Nous sommes résolus à nous battre pour maintenir et élargir cette influence locale.

Comme Pascal Savoldelli, nous pensons que, pour peser et se déployer, une force politique a besoin d’un maximum d’élus.

Pour y parvenir, dans la durée, il faut que le Front de gauche soit identifié à une proposition politique lisible. Au premier tour, il nous faut donc rassembler les forces opposées à la politique menée par le gouvernement, combattre l’abstention populaire, faire barrage à la droite et à l’extrême droite. Mobilisés contre l’austérité, nous serons les candidats d’une démocratie active, de la défense des services publics, de l’égal accès au logement et aux transports, de la transition écologique, de l’égalité entre les territoires.

Nous devons travailler partout où c’est possible, et en particulier dans les grandes villes, à des listes à l’initiative du Front de gauche, pour le premier tour des élections municipales, listes ouvertes aux militants et aux forces qui se reconnaissent dans cette démarche.

Au second tour, nous nous mobiliserons pour appeler la population à faire barrage à la droite et à l’extrême droite. Nous proposerons la fusion des listes de gauche contre la droite et l’extrême droite en respectant les votes du premier tour, en refusant toute alliance avec des forces de droite.

Nous ferons tout, c’est l’évidence, pour empêcher le FN de conquérir de nouvelles municipalités. Mais notre tâche principale est celle de faire émerger la possibilité d’une alternative à gauche, contre la résignation et la désespérance. Sinon, qui en profitera, à part l’extrême droite ?

Par Clémentine Autain (FASE), Pierre Gayral (Les Alternatifs) et Ingrid Hayes (Gauche Anticapitaliste), membres de la coordination du Front de Gauche.